Selon l’étude de Wich, un magazine britannique dédié à la défense des consommateurs, deux appareils Android sur cinq tournent sur une version de système obsolète qui ne pourra plus bénéficier des dernières mises à jour de sécurité de Google. Ces appareils sont par conséquent vulnérables au piratage. Cela représente plus d’un milliard de smartphones et de tablettes en circulation dans le monde.
Ces versions obsolètes de Android peuvent s’avérer dangereuses pour les utilisateurs. Wich a clairement expliqué dans son magazine :
« Plus de 40% des utilisateurs d’Android peuvent ne plus recevoir d’importantes mises à jour de sécurité, ce qui les expose potentiellement à des logiciels malveillants, aux pertes de données et à des cyberattaques. »
Un nombre considérable d’appareils vulnérables
En se basant sur les statistiques communiquées par Google, on peut en conclure que plus d’un milliard d’appareils tournent avec un système Android obsolète et sont vulnérables au piratage. La firme de Menlo Park a laissé tomber la mise à jour de sécurité pour les smartphones et tablettes sous Android inférieur à Android 7.0 Nougat (déployé en 2016). Actuellement, on peut considérer que 42,1 % des appareils sont encore sous Android 6.0 Marshmallow ou des systèmes plus anciens.
Ces anciens appareils sont donc devenus une véritable aubaine pour les pirates qui profitent des devices dépourvus de correctifs de sécurité et de support logiciel de la part de Google. Les utilisateurs pourront en subir les conséquences néfastes, notamment le dangereux virus Joker. Ils n’auront donc qu’un choix à faire afin d’être en sécurité : investir dans un smartphone plus récent.
Google botte en touche
Google a nié toute responsabilité en rejetant la faute aux fabricants de smartphones et de tablettes Android. Le géant du web a aussi précisé que les mises à jour de sécurité arrivent régulièrement sur ses appareils Google, en l’occurrence les Pixel.
Cela dit, comme tous les anciens appareils sous Android, les smartphones Google plus anciens sont eux aussi privés de correctifs, ce qui tend à démentir la théorie de mises à jour régulières de la firme.