GPT-5 pointe le bout de son code, et si les rumeurs disent vrai, cet été 2025 pourrait bien être celui d’un nouveau tournant pour l’intelligence artificielle. Pas une simple mise à jour, non, une refonte ambitieuse, avec des capacités que même ses prédécesseurs n’osaient pas effleurer.
Déjà confirmé par Sam Altman lui-même en janvier dernier, le développement de GPT-5 est en cours depuis des mois. Et contrairement à la sortie rapide de GPT-4 après ChatGPT, ce nouveau modèle a pris son temps. OpenAI a préféré tester plusieurs variantes (GPT-4o, o3, o4…) et affiner ses modèles de raisonnement plutôt que foncer tête baissée dans la course. Une stratégie prudente mais payante, enfin, on espère.
Vidéo, raisonnement poussé et multimodalité augmentée
GPT-4 savait déjà traiter du texte et des images, GPT-5 va plus loin. Beaucoup plus loin. L’intégration annoncée de la vidéo change complètement la donne. On ne parle pas ici d’un simple outil de transcription ou d’analyse visuelle basique, mais d’une IA capable de comprendre et générer du contenu vidéo au même titre que du texte ou des images.
OpenAI a d’ailleurs déjà levé le voile sur “Sora”, un outil text-to-video qui laisse entrevoir ce que pourrait faire GPT-5 dans ce registre. Imaginez décrire une scène… et voir votre description se matérialiser sous forme vidéo quelques secondes après.
Mais la vraie promesse réside dans le raisonnement amélioré. Là où les anciens modèles pouvaient parfois donner dans l’approximation ou les réponses génériques, GPT-5 viserait une logique beaucoup plus fine, presque humaine par moments, selon certains insiders ayant eu accès aux démonstrations privées. Mais contrairement à ce que ce beaucoup espéraient, cette nouvelle itération serait encore loin de l’intelligence artificielle générale (AGI).
Une plateforme complète plutôt qu’un simple chatbot
ChatGPT n’est plus juste un assistant conversationnel ; c’est devenu un véritable moteur de productivité pour entreprises et particuliers. Avec déjà 3 millions de clients professionnels payants (dont certaines agences gouvernementales), OpenAI ne cache pas son ambition : faire de ChatGPT l’interface principale du web.
Et ça commence dès cet été avec GPT-5 intégré à tous les niveaux de la plateforme, rédaction assistée, analyse automatisée de données complexes, génération multimédia… Tout ça accessible via une interface simplifiée mais puissante.
Côté intégration cloud aussi, ça bouge fort : Microsoft est toujours dans la boucle avec ses 13 milliards injectés dans OpenAI, garantissant que les outils propulsés par GPT continueront à s’intégrer parfaitement aux environnements professionnels existants (Teams, Azure…). Bref, on parle ici d’une IA prête pour l’entreprise… sans sacrifier l’utilisateur lambda.
Un timing stratégique face à Gemini, Grok
Le lancement attendu “plus tard cet été” n’a rien d’un hasard non plus. Google a récemment dévoilé sa propre carte maîtresse avec Gemini lors du I/O 2025 , un rival sérieux sur le marché des modèles de langage. Réponse directe ou coïncidence opportune ? Peu importe au final, OpenAI sait très bien que chaque détail comptera pour garder sa place en tête.
Et c’est là qu’intervient peut-être leur meilleure arme : une base utilisateur massive (près d’un milliard visés fin 2025) et un écosystème déjà rodé autour des abonnements ChatGPT Plus et Business qui permettent aux utilisateurs actuels d’accéder rapidement aux nouveautés dès leur disponibilité.
Alors oui, aucune date officielle n’a encore été annoncée pour le lancement public de GPT-5. Et pourtant tout indique que cela se jouera durant ces prochaines semaines estivales, trop tard pour juillet peut-être… mais août semblent très plausibles selon plusieurs sources proches du dossier.
En attendant l’annonce fatidique (et probablement spectaculaire), une chose est sûre : entre capacités vidéo inédites, raisonnement affiné et intégration totale au cloud professionnel comme personnel… les fonctionnalités estivales de GPT-5 risquent bien d’éclipser toutes celles venues avant elles.
Reste à savoir si ce sera suffisant face à Gemini de Google, ou si OpenAI devra sortir encore un as supplémentaire dans les mois suivants.

