L’ancienne e-joueuse « shAy » condamnée à 116 ans de prison

Darell Mertens 664 vues

Au Brésil, l’ancienne joueuse professionnelle de Counter Strike : Global Offensive ,Shayene Victorio alias ShAy, vient d’être condamnée à purger une peine de 116 années de prison. Selon les charges retenues contre elle, ShAy aurait escroqué des centaines de clients au moyen d’une boutique en ligne.

Qui est shAy ?

Shayene « ShAy » Victorio est connue dans le milieu de l’e-sport comme une véritable icône nationale sur le jeu Counter Strike : Global Offensive. De 2008 à 2019, elle a accumulé plusieurs titres : le plus récent, en août 2018, elle a fini première de la Liga Feminina Alienware Gamers Clubs.

ShAy a été une joueuse professionnelle sur CS : GO pour des équipes comme PaiN Gaming, MIBR ou Vivo Keyd. Elle a ensuite décidé de prendre sa retraite en 2019 et s’est alors reconvertie en tant qu’influenceuse.

Une lourde condamnation

Aujourd’hui, la brésilienne est passée sous les feux des projecteurs… mais pour une raison tout autre que le gaming. La jeune femme vient d’être condamnée à une peine de 116 ans de prison pour détournement de fonds et escroquerie.

Le ministère public de l’État de São Paulo a fait témoigner les 118 personnes qui ont été trompées par le site de vente en ligne détenus par ShAy car ce qu’ils auraient acheté semble ne jamais avoir été livré. Selon l’enquête faite par les autorités, un grand nombre de commandes n’auraient pas été honorées, ce que l’accusée aurait justifié à l’époque par des pertes ou de dégradation des marchandises.

Une lueur d’espoir ?

Malgré la condamnation, la juridiction au Brésil n’autorise qu’une peine maximale de 30 ans d’emprisonnement, quel que soit la peine initiale. D’autant plus que la jeune femme n’a pas encore été arrêtée ou placée en garde à vue. En toute logique, Shayene Victorio devrait faire appel de cette décision et sa peine ne pourra commencer qu’une fois tous ses appels perdus.

ShAy a pour sa part nié les accusations. L’ex-joueuse/streameuse a également déclaré sur son compte Instagram que les allégations contre sa personne sont fausses. La société, selon elle, appartenait à son ancien partenaire et quand elle est partie, ce dernier en a pris la pleine responsabilité.

Affaire à suivre !

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